Ressources liées à ma vision de l’éducation populaire :
Il s’agit d’une manière alternative de penser des temps collectifs : lâcher le contrôle sur le contenu et s’attacher à la qualité des dispositifs de rencontre proposés.
Ce mode d’animation fait souvent peur aux organisateurs – et si les participants n’ont rien à dire, n’ont pas de matière à donner au groupe, que va-t-il se passer ? – mais transforme radicalement le plaisir des participants à vivre ces rencontres. C’est sur cette tension-là qu’il s’agit de travailler : il est tellement plus simple de se plaindre du pouvoir qui ne veut rien changer…
Voici les arrières-plans pédagogiques de ce mode d’animation :
- partir du réel ici et maintenant
- libérer la parole et les récits, permettre l’expression des ressentis
- faciliter la discussion, permettre le conflit d’idées
- construire une pensée complexe intégrant tous les points de vue
- orienter la réflexion vers l’action, s’autoriser l’expérimentation
RESSOURCES :
- Tout d’abord un texte qui commence par le début : pourquoi donc vouloir animer un temps collectif ? N’est-ce pas une prise de pouvoir cachée sous des allures altruistes ? Et ça ne tuerait pas la spontanéité ? Si vous êtes traversés par ces doutes ou bien si on vous renvoie ces questions, voici De la Tyrannie de l’absence de structure.
- Mais il est bien difficile de trouver des écrits présentant des méthodes d’animation, les pédagogues étant paniqués à l’idée que d’autres utilisent mal leurs outils. Voici une interview de deux membres de l’association Virus 36 : Broch_Virus36
- Voici ensuite un document écrit par Jérôme Guillet, dont le travail est visible sur le site http://www.matieresprises.org, qui se veut une synthèse de ses recherches autour du pouvoir d’agir : Vers un pouvoir d’agir synthèse ultime.
- Un document écrit par Jérôme Guillet comme synthèse de son travail de recherche et d’analyse des conditions d’interactions dans l’espace public : Intervenir dans l’espace public – Synthèse
Bonus : voici l’histoire des Diggers, un petit groupe qui s’est essayé à devenir acteur de la vie, tentant de politiser les hippies et prônant l’action directe et l’auto-organisation. Défenseurs voire créateurs d’un philosophie free.